A. Deprince avec son jazz aux pieds en 1912
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De l’accordéon au trombone, soixante ans de musique et de souvenirs, par Charles Verstraete
Entretien avec l'accordéoniste Adolphe Deprince (1901-1995)
Une émission d’Hélène Hazera diffusée sur France Culture le 18 janvier 1992
Avec la participation de Marcel Azzola et Yvette Horner
Musiques : Joyeux canari (1951), Rollway 37 (1938), Après l’orage (1951), l’Amour des hommes par Fréhel, Quand on s’promène au bord de l’eau par Jean Gabin, Jocelyne, fox trot (1944), Retrouver Paname (1945), l’Ouverture de Sémiramis de Rossini, par les Mousquetaires de l’accordéon (Médard Ferrero, V. Marceau, Louis Peguri, A. Deprince), Princesse musette, valse, de et par Adolphe Deprince (1995) et plusieurs autres dont les titres ne sont pas donnés.
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« Né en 1901, il est élevé à Roubaix où son père tient un café et dirige la clique municipale des accordéonistes. Très tôt, il lui met un accordéon [diatonique] entre les mains, mais l'encourage à prendre aussi des leçons de piano et de solfège. Il se lie avec un autre jeune prodige, V. Marceau [Verschueren), l'ami de toute une vie. Dès les années 20, Deprince est musicien professionnel dans les brasseries : on ne vient pas pour danser mais pour écouter de la musique légère, voire des transcriptions classiques, à choisir sur un programme. A la fin des années 20 Deprince a déjà une belle réputation dans tout le Nord V. Marceau le fait monter à Paris. Il est l'accordéoniste attitré de Pathé : quand les autres travaillent à l'oreille, «à la feuille», lui peut déchiffrer une partition à vue. Il accompagne les grands interprètes de chez Pathé. Sans parler des films, dans la Belle Équipe c'est lui qui joue lorsque Gabin chante Quand on s'promène au bord de l'eau. »
La suite par Hélène Hazera
Adolphe Deprince joue une de ses compositions "Bagatelle"
Une jolie polka à variations de A Deprince par un accordéoniste discret
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